lundi 19 avril 2010

Lilith11 fait abstraction du monde exécrable mais parfois...

Un peu comme dans Gymnopédie, à la fois triste et parfois suscitant un micro sentiment positif et de sérénité, entouré-e de ces éléments nuisibles qui l'affaiblissent, qui aiguisent son amertume envers le côté con de l'humain - le front retenu par la main - larme sur le touchpad - elle se rassure avec cette idée que tout le monde n'a pas le même degré d'idiotie.
J'essaie parfois d'imaginer l'incarnation de la pourriture abstraite de l'Homme. Cette chose à présent là et bien concrète, abjecte et fétide, me donne envie de ne plus réfléchir aux choses réelles mais de me laisser emporter par la rêverie, et retomber dans l'obsession de la quête de l'idéal inatteignable, tant son âme est pure, mon besoin trop personnel risque de l'infecter. Non je préfère rester coincé-e dans ce cauchemar, subir ces nuisances et m'égarer toujours un peu plus dans cette recherche éternelle de mon idéal.

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